ADAMIA Surélévation
notre expertise
Le groupe ADAMIA, présent depuis plus de 15 ans sur la région lyonnaise, vise l’excellence immobilière.
Spécialisé dans la réhabilitation, la rénovation et la surélévation, ADAMIA se félicite d’exercer son savoir-faire au coeur des villes comme Paris, Lyon, Nice ou Cannes.
La surélévation d’immeubles : qu’est-ce que c’est ?
Pour voir ou revoir les différents projets du groupe Adamia en vidéo.
à quels besoins la surélévation répond-elle ?
Répondre à l’intérêt général :
C’est proposer des solutions à la crise du logement. En construisant en vertical dans les villes où il y a un manque de terrains, nous créons des logements ou la demande est la plus forte.
C’est limiter l’étalement des agglomérations sur les périphéries et zones vertes.
C’est réduire la dépendance aux véhicules. En effet, en maintenant une population en coeur de ville, à proximité des lieux de travail et des moyens de transports structurants dans les grandes villes, cela limite la nécessité de recourir à son véhicule personnel pour se déplacer.
Alors que l’offre de logements dans les grandes villes ne permet pas de satisfaire la demande, nous apportons une réponse par la densification.
Laurent Billirat, directeur commercial d’Adamia Surélévation, explique :
« Nous construisons sur le bâti existant en utilisant le foncier aérien. Nous offrons ainsi des logements là où les personnes travaillent. Il y a donc une vraie considération écologique. Au-delà de la rénovation énergétique des bâtiments, les nouveaux occupants n’ont pas à s’exiler en périphérie pour se loger, et peuvent donc s’émanciper de leur voiture pour venir travailler. Cela participe au bien-être des citadins qui ne supportent plus les engorgements des grands axes routiers. ».
Une solution d’hier qui répond à des problèmes d’aujourd’hui
Une pratique récurrente dans l’histoire
La surélévation d’immeuble est une pratique constante dans l’histoire des villes puisqu’elle constitue une solution alternative et durable pour répondre aux besoins en logement. Cela a façonné nos villes !
C’est bien à des opérations de surélévation que l’on doit l’apparition de la toiture mansarde à Paris au XVIIème siècle ; comme il n’y avait pas de limite de hauteur pour les toitures d’immeubles, celles-ci ont été transformées en petites chambres ou appartements, couramment appelées « chambre de bonne ».
A partir du milieu du XIXème siècle, face à la croissance démographique et la forte demande de logements, les projets de surélévation se multiplient. La surélévation d’immeubles sera facilitée par le règlement de 1902 qui assouplit les règles de gabarit permettant d’atteindre une hauteur de 31 mètres.
Une réglementation contraignante
Néanmoins, le contexte règlementaire va devenir défavorable aux projets de surélévation dès les années 1960. A ce titre, le plan d’urbanisme directeur va privilégier la démolition et reconstruction des immeubles anciens, souvent considérés comme insalubres. Également, le plan d’occupation des sols va prévoir des règles maximales quant à la hauteur des bâtiments, ce qui limitera les possibilités de surélévation.
La loi du 10 juillet 1965, qui régit les droits des copropriétés, a longtemps constitué un réel frein aux opérations de surélévation d’immeubles car elle mettait un point final à tout projet de surélévation en instituant la nécessité de disposer de l’unanimité de l’avis des copropriétaires avant d’acter un projet de surélévation.
Lors de la publication du statut de la copropriété par la loi n°65-557 du 10 juillet 1965, la disposition relative à la surélévation de l’immeuble, l’article 35 était initialement rédigé comme tel : “La surélévation ou la construction de bâtiments aux fins de créer de nouveaux locaux à usage privatif ne peut être réalisée par les soins du syndicat que si la décision en est prise à l’unanimité de ses membres. La décision d’aliéner aux mêmes fins le droit de surélever d’un bâtiment existant exige l’accord des copropriétaires de l’étage supérieur du bâtiment.”
Des contraintes assouplies avec la loi ALUR
Puis, le droit de l’urbanisme est allé dans le sens d’une autorisation plus permissive de la surélévation, notamment avec la suppression des COS (coefficients d’occupation des sols) qui a incité à une relecture du patrimoine existant.
Enfin, c’est la loi ALUR qui a véritablement élargi le champ des possibles en matière de surélévation. En effet, dans les années 2000, le gouvernement en place a compris à quel point le manque de terrains en ville, donc de logements, était criant sur certains territoires. C’est dans ce contexte que la loi ALUR est votée en 2014, modifiant ainsi la loi du 10 juillet 1965 en assouplissant les règles de majorité applicables.
Avec la loi ALUR, il n’est désormais plus nécessaire d’obtenir l’unanimité en assemblée générale d’une même copropriété. L’article 25 prévoit en effet qu’en zone tendue, il faille obtenir 51% des voix, il y a dorénavant 1 chance sur 2 d’obtenir l’assentiment de la copropriété sur un projet de surélévation, au lieu de 0.
Une solution axée bien-vivre en ville
En proposant ces opérations de surélévation, nous souhaitons avant tout recréer une ville à vivre, une ville axée sur le bien-être.
En quelques mots, surélever des immeubles de quelques étages, c’est répondre à l’intérêt général !
Impacts sociaux
& écologiques
En proposant des opérations de surélévation d’immeubles, nous optimisons la réhabilitation de l’existant, ce qui a une empreinte carbone beaucoup plus vertueuse que les opérations de démolition construction.
Par exemple, à Lyon dans le sixième arrondissement, l’un des projets de surélévation que nous menons (le projet dit Amédée Bonnet) a permis non seulement de créer plus de logements en construisant en vertical, mais aussi de procéder à une isolation thermique globale de l’immeuble (ITE).